Lyon : ciblés par les taxis, chauffeurs et clients Uber sont-ils en danger ?

Lyon : ciblés par les taxis, chauffeurs et clients Uber sont-ils en danger ?

De multiples fractures, voilà ce qu’un taxi lyonnais lui aurait fait dans la nuit de samedi à dimanche.

La mâchoire et le nez brisés, plus de sinus et la pommette défoncée... C’est avec de grands coups de poings, que le pseudo-professionnel de la route, après avoir refusé de conduire le client, lui a fait comprendre qu’il ne devait pas non plus commander un Uber. Ce mardi, le jeune Alexandre est toujours
hospitalisé. Il risque une paralysie de la partie gauche de son visage. La victime a partagé son agression sur les réseaux sociaux, ainsi qu’une photo de son visage tuméfié "pour qu’une telle violence gratuite ne se reproduise pas".

Alors qu’Uber Pop était interdit la semaine dernière par la préfecture, invoquant des raisons de sécurité publique.

Du côté de la communauté des chauffeurs Uber, on démonte facilement les arguments, des taxis hostiles à Uber-Pop. L’un d’eux nous a
confié " je suis assuré, j’ai le permis depuis longtemps, il n’y a aucun souci. En plus, lorsqu’un client commande un Uber, qui vient le chercher, il a toutes les informations concernant le chauffeur, son véhicule, et son heure exacte d’arrivée. Enfin, il peut vérifier par où est passé le chauffeur grâce au récapitulatif de course". Pour le jeune homme, qui trouve dans cette activité un moyen d’arrondir ses fins de mois, "les taxis ont raté le virage technologique. Au début ils ne croyaient pas en une application comme celle-ci, ils voulaient garder leurs privilèges et leur confort personnel". Concernant le jeune frappé, pour le chauffeur lyonnais d’Uber-Pop "c’est le monde à l’envers, ce sont maintenant les clients qui sont au service des taxis".