Le 9 juillet 2013, une quarantaine d'entre eux avaient manifesté devant le domicile du député PS du Rhône Jean-Louis Touraine, avec une banderole, de faux dollars et affublés de masques à son effigie mais aussi à celui de Jérôme Cahuzac, l'ex-ministre du Budget alors en pleine tourmente. Le but pour les identitaires était de dénoncer une vieille affaire de brevet déposé par Jean-Louis Touraine en 2000 aux Bermudes dans le cadre de son activité professionnel. L'élu se défend d'avoir touché un seul centime avec ce dernier, une version qui n'avait pas convaincu les militants d'extrême-droite.
Devant la justice, le but pour le camp Touraine était de trouver un coupable. Il s'agissait pour eux du président de Génération Identitaire, dont la présence le 9 juillet 2013 à l'opération coup-de-poing n'a pas été prouvée. Mais le procureur a tout de même requis 2000 euros d'amende à son encontre. Le jugement, mis en délibéré, sera connu le 15 septembre prochain.
Affaire Touraine : 2000 euros d'amende requis contre le président de Génération Identitaire

Mardi, le tribunal correctionnel de Lyon se penchait à nouveau sur l'opération coup-de-poing des identitaires lyonnais.