Lundi, devant les journalistes, Gérard Collomb n'a pas fait ces annonces la mort dans l'âme. Loin s'en faut. Pourtant, le sénateur-maire a du tirer un trait sur bon nombres de projets, et notamment des promesses de campagne. Un an après les municipales, c'est déjà un aveu malvenu pour Gérard Collomb.
Le premier dossier officiellement enterré, c'est celui de la Maison de la Danse. On s'en doutait déjà mais la promesse de réaliser un nouveau bâtiment à la Confluence ne se fera pas. Pour apaiser les tensions dans le monde culturel, Gérard Collomb a annoncé l'ouverture d'Atelier de la danse dans le Musée Guimet.
Autre camouflet pour l'édile, le projet de restructuration de la gare de Perrache. Présenté en grandes pompes il y a deux ans, ce chantier devait débarrasser Lyon de sa "verrue", permettre aux Lyonnais de plus facilement faire le trajet entre Carnot et Confluence et en finir avec des partis-pris architecturaux d'un autre âge. Demain, Perrache ne sera finalement plus entièrement repensée, la destruction est en stand-by. Seule la voûte ouest aura droit à une requalification.
Durant la campagne, Gérard Collomb avait aussi promis la rénovation de la résidence pour personnes âgées Nérard. Mais un an plus tard, c'est la fermeture de l'Ehpad qui est actée...
Parmi les promesses de projets urbains abandonnés ou revus à la baisse, on retrouve la requalification de la place des Terreaux, celle de la rue Victor-Hugo et du boulevard de la Croix-Rousse.
Avec autant de traits tirés sur ces arguments de candidat à la mairie de Lyon, le sénateur-maire a du serrer les poings plusieurs fois au moment de prendre la décision de les enterrer. D'où peut-être la communication tardive autour de cette fameuse PPI.
Un an plus tard, ces promesses de campagne enterrées par Collomb

La présentation de la Programmation Pluriannuelle d'Investissements
(PPI) lundi soir a eu plusieurs conséquences. Les Lyonnais en savent un
peu plus sur les économies que devra faire la Ville d'ici 2020. Et aussi
à quoi servira cet argent économisé.