Le cœur de la police nationale se rénove

Le cœur de la police nationale se rénove

150 000 euros ont été investis dans de nouveaux équipements au Centre d’Information et de Commandement Départemental.

C’est ici que l’on gère les interventions policières de Lyon et des 15 villes qui l’entourent.  Dans l’Hôtel de Police de la rue Marius Berliet, dans le 8e arrondissement, les 1200 appels par jour passés au 17 atterrissent au Centre d’Information et de Commandement Départemental. Ces appels aboutissent à environ 400 interventions par jour. En moyenne, il faut 6 minutes pour qu’un équipage de police arrive sur place. Avant la rénovation, les policiers pouvaient recevoir 3 coups de fils simultanément. Aujourd’hui, ils peuvent en prendre 4 à la fois. Pour Albert Doutre, le directeur départemental de la sécurité publique du Rhône : "Lyon était il y a 20 ans une référence en matière de vidéoprotection. Mais les équipements avaient depuis  vieilli, il fallait une véritable rénovation des équipements pour une réactivité optimale".

Pour mener à bien toutes ses interventions, entre 12 et 13 personnes gèrent en permanence les départs de missions. Depuis leurs ordinateurs, ils affectent les fonctionnaires des brigades sur les différentes interventions. Les fonctionnaires sont aidés dans leur travail par la vidéo protection. En un seul clic, ils peuvent recevoir les images des 500 caméras de la ville, des 1500 de Kéolis et celles de la SNCF. A Lyon, environ 90 personnes sont interpellées par jour.

Parmi les appels reçus, de nombreux sont considérés comme "polluants". Un fonctionnaire explique que la véritable perte de temps du CICD sont "les individus qui appellent pour proférer des insultes, ceux qui demandent d’autres services comme la météo et les fous qui  font croire qu’il y a une soucoupe volante dans leur jardin".