La jeune femme, qui travaillait depuis 5 ans pour ce sous-traitant du
Crédit Mutuel, a été licenciée pour avoir porté un foulard.
Une mise
à pied dont elle a été informée quelques jours seulement après avoir
rencontré sa responsable pour lui expliquer qu’elle compte porter le
hijab.
Avant ce
licenciement, la salariée dit n’avoir reçu aucun avertissement. Dans sa
lettre de licenciement, la direction explique avoir renvoyée la jeune
femme car son "comportement peut être interprété comme un acte de
prosélytisme manifeste, le plateau comportant un certain nombre de
salariés de confessions musulmanes qui peuvent par conséquent considérer
que votre décision de porter le jibeb, constitue une invitation à "rejoindre le bon chemin", voire de considérer cela comme une menace".
De
son côté, la salariée confie : "j’ai pris mon courage à deux mains
pour faire valoir mes droits et obtenir réparation. Car après ce
licenciement, j’ai fais une dépression qui m’a amené jusqu’à l’hôpital".
Elle demandait, ce lundi, aux prud'hommes, la nullité du licenciement ainsi que
des dommages et intérêts. Mais la réunion de conciliation entre les deux
parties n’a rien donné. Le début du procès est fixé au 17 octobre.
Lyon : renvoyée à cause de son foulard, la salariée demande réparation

Une audience se tenait ce lundi au conseil des Prud’Hommes de Lyon entre une salariée de 26 ans et son employeur, une entreprise de télé-conseil basée à Ecully, pour licenciement abusif.