"La Ville de Lyon présente des comptes de bonne qualité mais ça pourrait être mieux", a commenté Richard Brumm, adjoint aux finances de Gérard Collomb. Parmi les principales données à retenir de ce compte 2014, les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 562 millions d’euros soit une augmentation de 15 millions par rapport à l’année 2013.
Sans surprise, le principal poste des dépenses reste la masse salariale avec 322,4 millions d’euros, soit une évolution brute de 4,6 % par rapport à l’année précédente. Une hausse due notamment à la réforme des rythmes scolaires qui représente tout de même 17% de la masse salariale totale. Il faut également noter que l’ensemble des subventions accordées aux personnes de droits privé et aux organismes publics représente 11% de celle-ci. Les frais financiers atteignent eux 11,1 millions d’euros soit une augmentation de 8,9% par rapport à l’exercice 2013.
Du côté des recettes, elles ont rapporté 638 millions d’euros contre 632 millions l’année dernière. 315 millions d’euros provenant de la fiscalité directe (taxe d’habitation, taxe foncière). Une nouvelle fois, la Ville de Lyon a souligné la baisse des dotations de l’Etat. Quant au niveau d’endettement, il s’établit au 31 décembre 2014 à 424 millions d’euros. Une nette hausse puisque l’année dernière, la dette était de 390 millions d’euros. Plus concrètement cela signifie qu’un citoyen lyonnais est désormais endetté de 848 euros.
Les perspectives ne sont pas bonnes pour les comptes administratifs. Sur 2015, 2016 et 2017 les dotations de l’Etat vont baisser de 3,7 milliards d’euros toutes collectivités confondues.
Les comptes de la Ville de Lyon moins solides qu’en 2013

Comme chaque année à la même période, Richard Brumm, adjoint aux
finances de la Ville de Lyon a présenté les grandes lignes du compte
administratif de l’année 2014.