Le président lyonnais n'est donc pas seul contre la LFP. Interrogé par L'Equipe, le président du conseil d'administration des Verts, Bernard Caïazzo, a indiqué que le CNOSF avait rendu son jugement sans en parler à tous les membres du bureau. "Il n'y a eu ni réunion téléphonique ni débat. En fait, la veille, lors du conseil d'administration, le sujet a été abordé alors que Jean-Michel Aulas était parti. Tout le monde a compris qu'il s'agissait d'une sorte d'échange par rapport à la problématique Canal +" , a-t-il admis.
Pour Caïazzo, c'est un conflit d'intérêt
"De façon tacite, on avait compris qu'accepter la conciliation du CNOSF était le bon moyen de ramener le calme. Ce qui pose un problème de conflit d'intérêt. On nous demande d'être juge et partie, de juger des affaires dans lesquelles on peut avoir un intérêt. Tout cela renvoie à un problème. Tant que nous n'aurons pas un système avec des salariés qui tranchent, et pas des présidents élus comme c'est le cas actuellement", a ajouté le président du conseil d'administration de l'ASSE.
Le Président de Reims, Jean-Pierre Caillot, soutient également son homologue lyonnais.