Sans grosse vente de joueurs, OL Groupe se retrouve dans le rouge

Cela faisait quelques temps qu'OL Groupe n'avait pas communiqué un exercice négatif.

Mais ce mardi soir, la holding cotée de l'Olympique Lyonnais n'a pu qu'admettre une perte nette de 2,3 millions d'euros sur la période juillet-décembre 2016.

 

"Cette évolution résulte directement de la quasi-absence de trading de
joueur sur le semestre écoulé"
, indique OL Groupe dans un communiqué. Comprendre ventes importantes de joueurs.
Il est vrai qu'à part le transfert de Lindsay Rose à Lorient l'été dernier pour 1,5 million d'euros, le marché lyonnais a été très calme. Bien plus calme que l'été 2015 où l'OL s'était délesté de nombreux joueurs et avait alors récupéré 26,2 millions d'euros. Ce qui avait permis à la société gérée par Jean-Michel Aulas de réaliser un bénéfice de 19,7 millions sur ledit semestre.

 

Il y a pourtant eu des rentrées d'argent pour OL Groupe. En déménageant totalement à Décines, il a pu vendre son ancien siège et centre d'entraînement Tola-Vologe pour récupérer 11 millions d'euros (cession de droits à construire sur le périmètre du Parc OL inclus). Il y a eu également le premier chèque des actionnaires chinois d'IDG Capital.

Sans oublier que le Grand Stade génère 1,7 million d'euros de recette par match, contre 0,8 million à Gerland. Mais OL Groupe est obligé de dépenser plus pour exploiter sa nouvelle enceinte, en recrutement de stadiers notamment. Un coût deux fois plus important qu'à Gerland.

 

Pour redresser la barre, un naming pour le Parc OL pourrait permettre de retrouver des chiffres positifs. Jean-Michel Aulas et OL Groupe n'ont toujours pas donné de nom, cela fait même un moment que les rumeurs se sont tues. Dans son communiqué, la holding indique espérer un dénouement avant la fin de la saison en juin.