Laurence Ferrari se confie pour la première sur le suicide de sa maman.

Laurence Ferrari se confie pour la première sur le suicide de sa maman.

"C'est une destruction totale" décrit la journaliste.

C'est une triste nouvelle que Laurence Ferrari nous a révelé lors de son entretien dans le magazine "Paris Match". C'est à la demande de sa fille Laetitia (née de sa précédente union avec Thomas Huges) dans le cadre de son documentaire "L'absente", que la journaliste de CNews et d'Europe 1 a alors répondu à sa fille que sa maman s'était suicidée en 1989, alors qu'elle n'avait que 22 ans.

Dans ce long entretien, l'ancienne présentatrice du journal de TF1 a d'abord décrit sa maman : "très belle, solaire, avec une vie sociale très riche" "Ça, c'était elle durant ses phases lumineuses" exprime la journaliste. 

En effet, Bernadette (qui était professeur d'anglais) a connu des périodes très sombres et fortes en dépression, trois précisément. Malheureusement la troisième lui a été fatale : "On n'avait pas vu à quel point la maladie la ravageait. Il était trop tard. (...) Ça m'a marquée pendant toute mon enfance. Entendre sa mère crier dans son sommeil toutes les nuits, c'est quelque chose qu'on n'oublie pas..."

Sa mère cachait sa maladie aux autres, car elle en avait honte : "À l'époque, on parlait de psychose maniaco-dépressive, aujourd'hui de bipolarité. (...) Elle ne s'est pas fait soigner jusqu'à son dernier épisode dépressif. Et, malheureusement, les médicaments qu'elle a pris ont enclenché le processus suicidaire".

Le jour où elle a appris la mort de sa mère, Laurence Ferrari n'y a  pas cru : "c'était inconcevable"

L'une de ses amies l'a appelée pour lui demander de contacter sa famille, car quelque chose de grave était arrivé. Quelques secondes plus tard, l'une de ses soeurs lui annonçait la mort de sa maman : "Mes jambes ont lâché, je suis tombée par terre. C'était un tel choc ! Inimaginable. Sur le chemin pour aller rejoindre Emmanuelle [l'une de ses soeurs, NDLR], j'ai versé toutes les larmes de mon corps. Mais quand j'ai passé le seuil de la porte, j'ai arrêté de pleurer. Je savais que je devais être forte pour ma petite soeur."

La journaliste de 52 ans a pris sous son aile, ses soeurs cadettes : "C'est une destruction totale. (...) C'était dur à comprendre, j'étais ravagée. Tout ce qui faisait mon quotidien a été fracassé"

Elle regrette que : "ma mémoire a effacé la majorité de mes bons souvenirs avec maman" avant d'ajouter à cela "On n'a pas pu la voir une dernière fois, parce qu'elle était trop abîmée. Elle s'est jetée sous un train."

En fin d'interview, elle a alors expliqué à sa fille qu'elle ne voulait pas dévoiler les détails de la mort de Bernadette à ses enfants jusqu'ici afin de les préserver.